INTRODUCTION A LA REGION

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Le lointain Nord du Lanna est bordé par la Birmanie et le Laos. Ici aussi le Mékong, pour un court trajet, s'écoule vers le Laos, le Cambodge et le Vietnam.
C'est la partie du Lanna que la plupart des gens associent aux trekkings, aux tribus des montagnes et, autrefois, au commerce de l'opium et de l'héroïne.
Les deux capitales provinciales sont Chiang Rai, ville très active, et Phayao, ville tranquille au bord de son grand lac.


Alors que dans la plus grande partie du Lanna les eaux s'écoulent dans des vallées orientées Nord-Sud qui mènent jusqu'aux plaines centrales, une relativement petite région draine, au Nord, ses eaux dans le Mékong via les rivières Kok et Ing et leurs affluents séparés par de basses collines.

Le Kok prend sa source dans l'Etat Shan de Birmanie et est le fruit de bouleversements géologiques relativement récents.
L'Ing provient du centre du Lanna, près de la ville de Phayao, et coule vers le Nord-Nord-Est sur une centaine de kilomètres avant d’arriver au Mékong.

CHIANG RAI

Typiquement située pour une ville Lanna d'importance, avec ses collines à l'Ouest et le long d'une importante rivière, Chiang Rai contrôle le bassin de la rivière Kok et fut la première capitale du Lanna lorsque le roi Mangrai déménagea de son lieu de naissance, Chiang Saen, et commença à construire un royaume au travers de traités et conquêtes. Une des raisons du choix de l'emplacement était la possibilité de fortifier les collines du Nord-Ouest.
D'après les chroniques, le chedi du Wat Phra That Doi Chom Thong avait déjà été construit sur le sommet bien longtemps avant, à savoir en 940, et quand Mangrai a inspecté l'emplacement, il a construit ici le premier wiang et l'a nommé lui-même : « [Mang] Rai City ». L'emplacement aurait été choisi par l'éléphant préféré de Mangrai qui aurait circulé de lui-même jusqu’en haut de la colline. D'après les chroniques de Chiang Mai, Mangrai aurait déclaré alors "je vais faire de cette colline le nombril du pays". Suivant des calculs astrologiques récents, cela s’est passé, officiellement, le 26 janvier 1263 à 17h48, heure dite propice, pour fonder la ville.
Chiang Rai a perdu son importance politique quand Mangrai a déplacé sa capitale plus au Sud, d’abord à Wiang Kum Kam en 1286 et ensuite à Chiang Mai en 1296 pour suivre et consolider ses conquêtes.
Cependant, la cour Lanna est revenue ici pour deux courtes périodes. La première en 1319, lorsque le petit-fils de Mangrai, Saeng Phu, fut provisoirement détrôné de Chiang Mai et s'est retiré ici pour rejoindre son père, Chai Songkhram qui avait pris sa retraite l'année précédente. La seconde en 1337, lorsque le roi Pha Yu a succédé au trône et l’a déplacé ici pour deux ans.
Chiang Rai a regagné quelque importance religieuse, en 1434, suite à la découverte du Bouddha d’Emeraude au Wat Phra Kaeo.
Pendant les luttes du Lanna pour son indépendance de la Birmanie, la ville a joué un rôle primordial en se rebellant en 1600 et en 1614, provoquant une réaction militaire Birmane. Elle fut placée sous la domination Birmane directe au début du 18ième siècle comme une dépendance de Chiang Saen. La liberté ne devait revenir qu’en 1786, 11 ans après que Chiang Mai ait regagné la sienne avec l'aide du Siam.
Cependant, comme ce fut le cas pour Chiang Mai un demi-siècle plus tôt, les luttes et les dévastations qui en découlèrent provoquèrent l’abandon virtuel de Chiang Rai avec déplacement forcé des habitants, en 1844, à Chiang Mai, Lamphun et Lampang. La ville a fortement changé au cours des temps et dans les années 1920 elle a perdu ses murs qui avaient été construits après la reconstruction de la ville en 1858.
En 1988 deux courtes sections ont été reconstruites de chaque côté de la porte Yang Song.

Wat Phra Kaeo : A cause de sa relation avec le Bouddha d’Emeraude (Phra Kaeo Morakot) c'est le principal temple de la ville. Il se trouve sur la Trairat road en face du vieil hôpital Overbrook (construit en 1911 par un missionnaire américain, Dr. Briggs).
Il est bien difficile de connaître exactement comment le Bouddha d’Emeraude est arrivé ici, des versions contradictoires circulent, aussi basons nous sur celle racontée dans la région. Ainsi, en 1434, le chedi aurait été frappé par la foudre et, fissuré, aurait laissé apparaître la statue de jade. Mais comment est-elle arrivée ici pour être enchâssée dans le chedi ? Quelle est sa réelle origine ? Tout cela reste en fait inconnu et fait place à de multiples suppositions. Stylistiquement parlant, il paraît toutefois improbable qu’elle puisse avoir été sculptée ici.
Depuis cette origine mystérieuse, le Bouddha d’Emeraude a acquis une grande importance, incitant même plusieurs souverains à le déplacer pour le ramener au siège de leur pouvoir, ou de tenter de le faire.
En premier, le roi Sam Fang Kaen qui a ordonné de le transporter à Chiang Mai, mais l'éléphant qui le portait avait d'autres idées ! Ce qui fut pris comme un présage, et la statue arriva à Lampang où elle a été installée au Wat Phra Kaeo Don Tao au lieu de Chiang Mai.
Le roi Tilokaraj l'a déplacée au Wat Chedi Luang de Chiang Mai en 1486.
Le roi Setthathirat de Luang Prabang l'a ramenée avec lui en 1548 lorsqu’il est revenu de Chiang Mai.
Elle a été amenée à Vientiane en 1564, et le général siamois Taksin l'a acquise en 1778 quand il a conquis Vientiane. Il l'a alors déplacée au Wat Arun à Bangkok, et déplacée une dernière fois, en 1784, de l’autre côté de la rivière pour être installée au Wat Phra Kaeo dans l’enceinte du Grand Palais.
Quand vous entrez par la porte principale Est de l’enceinte, le bâtiment situé directement devant est un viharn fortement restauré, dans les vraies proportions Lanna, mais peut-être avec un excès de décorations.
Le fronton est divisé en panneaux rectangulaires, tous peint avec des dessins dorés purement floraux. En examinant de près, il est possible de constater que ces dessins sont assez différents des originaux qui restent en dessous. A l'intérieur se trouve une grande statue de Bouddha, le Phra Chao Lang Thong, assis en position bhumisparsa mudra.
Derrière le viharn se trouve le chedi où le Bouddha d’Emeraude a été trouvé, et derrière celui-ci et à droite, dans le coin Nord-Ouest de l’enceinte, se trouve un nouvel ubosot construit et décoré dans un amalgame de divers styles pour contenir une copie du Bouddha d’Emeraude sculptée dans un jade vert sombre canadien, par des artisans Chinois, en position dhyana mudra, l'attitude de la méditation avec les deux mains sur les genoux. Cette copie a été consacrée en 1991 par le roi.

Wat Phra Singh : Ce wat est à deux blocs à l'Est du Wat Phra Kaeo, et on peut y entrer à pied par la Tha Luang road à l’Est ou en voiture par la Singharaj road au Nord.
Le wat a été fondé en 1385 sous le règne du roi Saen Muang Ma et nommé ainsi à cause de la statue du viharn, le Phra Sihing Bouddha. Cette statue de Bouddha assis en position bhumisparsa est un autre type de Bouddha de style Sihing qui a essayé de reprendre les, supposées, lignes pures Cinghalaises.
Autre bâtiment digne d’intérêt, le viharn qui, comme ce fut le cas du Wat Phra Kaeo, a été méticuleusement restauré mais auquel on a aussi ajouté une décoration abondante. Le fronton est divisé en panneaux rectangulaires, comme d'habitude, et ceux-ci sont sculptés avec des motifs floraux, pendant que les deux espaces triangulaires au sommet même ont des hongse (oiseaux). Devant le viharn, sur le côté Sud, à côté du bodhi tree entouré de statues de Bouddha, se trouve un petit Ho Phra Putthabat (Chapelle de l’Empreinte du pied de Bouddha). Derrière le viharn le chedi est construit sur une base carrée. Blanchi à la chaux, il est de style Birman.

Wat Phra That Doi Chom Thong : Dans le Nord-Ouest de la ville, sur une colline derrière les bureaux du gouvernement provincial, se trouve un autre wat qui possède une histoire intéressante. Il peut être atteint en prenant à l’Ouest sur la Singharaj road après le Wat Phra Singh. Au coin où se trouve l'hôpital Overbrook tournez à droite dans la Kraisorasit road qui court le long d'une dérivation de la rivière. Après 600 mètres, tournez à gauche, poursuivez 200 mètres jusqu’à l’intersection. L’escalier, à votre droite, permet de rejoindre le temple. Le chemin étroit donne aussi accès au temple en voiture.
Le Wat Phra That Doi Chom Thong date de trois siècles avant la fondation de Chiang Rai en 1262. L’intéressante position du sommet l’avait fait choisir par le roi Mangrai pour y établir le premier wiang (forteresse). D'après la chronique de Yonok, un chedi y a été construit en 940 par Phraya Ruen Kaeo, un prince local, pour contenir un tiers d’une relique de Bouddha (les autres deux parties sont au Wat Phra That Doi Tung et au Wat Phra That Chom Kitti de Chiang Saen). L’actuel chedi date de 1864, est octogonal à sa base et est recouvert de feuilles de cuivre.
Sur une terrasse inférieure, au Nord, se trouve un temple Chinois, et sur la partie la plus élevée directement au Sud (l’ancien sommet a été nivelé au début du siècle passé) se trouve le pilier fondateur de la ville moderne (Lak Muang). Il fut installé en 1988.

LES TEMPLES PROCHE

Sur un sommet de la colline avoisinante, au Sud, se trouve le Wat Ngam Muang où sont conservées les cendres du roi Mangrai.
On accède à ce temple soit par la Ngam Muang road ou par la Ratchdet Damrong road. Malheureusement les restaurations effectuées ne laissent que peu de traces de ce qu’était le temple au 14ième siècle.
De retour dans la ville, au Wat Ming Muang, sur le coin de la Trairat road et de la Banphapakan road, se trouve un viharn rénové mais exagérément bas et aux larges proportions. Les panneaux extérieurs sculptés représentent les animaux du Zodiaque.

Dans la partie Sud de la ville, le Wat Chet Yot doit son nom à ses sept chedis en spirale (chet yot). C'est une imitation du Wat Chet Yot de Chiang Mai, bien qu’uniquement dans ses proportions - il n'y a pas de décors de stuc sur les murs et les chedis dressés sur le toit sont différents.
Pour arriver au wat, dirigez-vous au Sud de la Phaholyothin road, depuis la principale intersection du centre de la ville, et tournez à droite. Après avoir passé le marché de nuit prenez à gauche. Cependant, si vous arrivez de l’Ouest, prenez à l’Est la Sathanpayaban road, passé l’hôpital de Chiang Rai situé à votre droite tournez à gauche dans l’étroite Chet Yot road.
Dans l'Est de ville, sur la Nongbua road à 300 mètres au Sud de sa jonction avec la route 1232, se trouve le Wat Phra Non avec un grand bouddha couché installé dans un long couloir sur le côté Ouest de l’enceinte. Exceptionnellement, la statue repose presque sur son dos. Le chedi entre ce bâtiment et le viharn est aussi exceptionnel : une structure rectangulaire avec un toit plat évocateur de ceux des deux Wat Chet Yot, mais avec cinq au lieu de sept chedis au sommet. Ces chedis sont dans un arrangement de style Meru, avec un plus grand, au centre, entouré par les quatre autres.

VALLEE DE LA KOK INFERIEURE

De Chiang Mai, la rivière Kok coule au Nord-Est à travers sa plaine fertile pour rejoindre le Mékong en dessous de la ville, historiquement importante, de Chiang Saen, pendant que la Rivière Ing s'écoule du Sud vers l’Est de la région et se jette dans le Mékong à Chiang Khong.
Un peu plus loin à l’Est, la petite rivière Ngao, prend sa source au Nord de Chiang Kham et rejoint le Mékong à Wiang Kaen.
De Chiang Rai la principale route en direction du Mékong se dirige, plein Nord, vers Mae Sai en suivant la base des montagnes. Mae Sai est une petite ville frontalière qui n’a fondamentalement aucun intérêt mais qui appelée « Triangle d’Or » est devenue, artificiellement, une destination touristique « exotique ».
Un seul site important dans cette direction : le Wat Phra That Doi Tung - mais pour ceux qui s’intéressent aux tribus, à leurs villages dans les montagnes… il y a de nombreuses zones montagneuses intéressantes à l'Ouest.

Wat Phra That Doi Tung : A quelques 61 kilomètres au Nord de Chiang Rai, le temple situé au sommet de la montagne aurait été fondé en 911 par le roi Achutarat de Chiang Saen pour contenir un fragment de la clavicule de Bouddha. C’est maintenant un lieu de pèlerinage très populaire.
Pour y accéder, prenez la direction du Nord par la route rapide 110, passez Mae Chan après 30 kilomètres. Encore 13 kilomètres pour atteindre la route qui, sur votre gauche, monte au Doi Tung (1.420 mètres). La route escarpée et sinueuse est en bon état et la montée est finalement facile. Cette route donne également accès à la résidence de la très populaire Mère du Roi, décédée en 1995. Le paysage forestier est très beau et le long de la route est parsemé de villages tribaux Lahu et Akha.
Au passage ne manquez pas les superbes jardins de la résidence de la « Princesse Mère ». Poursuivez le chemin et peu avant le sommet à côté du parking se trouve un grand escalier, flanqué de balustrades de nagas, qui vous mène au sommet. Toutefois il est possible de continuer en voiture jusqu’au parking du temple par un chemin très escarpé qui requiert la plus grande prudence.
L’objet des dévotions est ici une paire de chedis qui dateraient du 10ième siècle lors de la fondation du wat bien que leurs formes actuelles doivent plus aux restaurations effectuées dans les années 1960. Les chedis, construits sur une base carrée, contiennent des niches proéminentes contenant des statues de Bouddha debout et marchant. Comme au Wat Phra Boromathat Doi Suthep de Chiang Mai, il y a de nombreuses cloches de bronze sur la terrasse. A côté du chedi se trouve une empreinte du pied de Bouddha ainsi que l’emplacement de la relique.

L'HISTOIRE DE CHIANG SAEN

Les rives du Mékong ont une longue histoire. Bien que peu documentée nous savons, de cette histoire, que c’est ici que les peuples Tai, en provenance de la Chine, ont traversé le fleuve.
Au confluent de la Kok et du Mékong, Chiang Saen a joué un rôle fondateur dans la culture Lanna.
Pour y arriver de Chiang Rai, dirigez-vous par la route 110, au Nord de Mae Chan, sur 30 kilomètres, prenez ensuite la route 1016, direction Nord-Ouest sur 32 kilomètres, jusqu’à Chiang Saen.
Dès les temps préhistoriques les lieux étaient déjà occupés, le musée expose les objets de pierre découverts ici, mais la ville elle-même n'a été fondée qu’au 14ième siècle.
Néanmoins, la région de la rive droite du Mékong était historiquement importante à cause de sa position géographique prédominante sur les routes du commerce et des migrations venant du Yunnan (Chine) dans le Nord. Même aujourd’hui les bateaux Chinois déchargent des marchandises ici.
Il semble donc possible, qu'autour du 12ième siècle, une grande partie des peuples Tai qui se sont déplacés, direction Sud, dans ce qui est maintenant la Thaïlande, a traversé ici.
La première implantation Tai d'importance le fut à Ngoen Yang, localisée un peu en amont près de Mai Sai, on retrouve d’ailleurs trace d’un mariage célébré en 1230 pour sceller l’alliance de la famille dirigeante locale avec une famille de Chiang Rung (actuellement Yunnan). Ce mariage a donné naissance en 1239 à un fils, le prince Mangrai, qui est allé conquérir la région pour former le Lanna et fonder la dynastie qui a régné sur la région durant trois siècles.
Ce fut le petit-fils de Mangrai, le roi Saen Phu qui, d'après les chroniques de Chiang Mai, a construit la nouvelle ville de Chiang Saen, en 1329, après avoir remporté avec succès une lutte de pouvoir familiale. Il a contrôlé un territoire considérable sur les deux côtés du Mékong. Plus tard, ce furent les Birmans qui prirent le contrôle de la région du 16ième au 18ième siècle. Ce fut la dernière forteresse Birmane à tomber en 1804.
Les combats pour capturer la ville furent intenses et les chroniques de Chiang Mai décrivent que "Tout Chiang Saen était dans le chaos, remplit des pleurs et hurlements de souffrance et avec le bruit de pistolets qui remplissait les cieux".
A cette époque, le Lanna avait accepté la suzeraineté siamoise en échange de son assistance militaire, et ce fut le roi Rama 1er qui décida de procéder à la destruction de Chiang Saen, à titre de mesure défensive, ne laissant debout que les bâtiments religieux. Holt Hallet, envoyé britannique, visita Chiang Saen en 1876. La ville était presque abandonnée et il a écrit « nous avons erré à l'aventure à travers la ville dont la moitié était couverte de restes de cinquante-trois temples … de splendides statues de bronze de Gaudama, généralement en bon état de conservation, éparpillées dans toutes les directions et souvent à moitié enfouies dans les débris des bâtiments effondrés. En 1881, alors que ni la Birmanie ni le Laos ne posaient une menace militaire, le roi Rama V (Chulalongkorn) a chargé Chao In-Ta, prince de Lamphun, de gouverner et de reconstruire Chiang Saen avec des gens de Lamphun, Chiang Mai et Lampang, de la même façon que Rama III avait repeuplé Chiang Rai. Néanmoins, la population actuelle de la ville n’occupe seulement qu’une petite partie de la surface originale qui était entourée de 8 kilomètres de murailles. Chiang Saen fut finalement incorporée à la province de Chiang Rai en 1957. Les murs, ou les traces qui en restent, forment un rectangle irrégulier bordant le Mékong. D'après les chroniques, la ville de Saen Phu mesurait 3 kilomètres sur 1,4 kilomètre, mais les murs sont en fait plus petits et mesurent 2 kilomètres sur 1 kilomètre (il est possible que la contradiction soit une erreur d'échelle). Il y avait cinq portes, une sur chacun des murs Nord et Sud, plus courts, et trois sur le côté Ouest dont la porte centrale, la Porte de Chiang Saen, a été restaurée et qui permet à la route 1016 de pénétrer dans la ville.

Wat Phra That Chedi Luang : A 100 mètres de la porte, juste à l’intérieur des murs et à côté du musée, se trouvent les vestiges du Wat Phra That Chedi Luang, le principal ancien temple de la ville. Comme la plupart des monuments religieux de la ville, seul le chedi octogonal reste debout. Construit en 1331 et agrandi en 1515 à sa hauteur actuelle de 58 mètres, il domine les arbres environnants. A côté, les restes d’un viharn.

National Museum : De l’autre côté du grand chedi se trouve le Musée National de Chiang Saen qui abrite une petite mais intéressante collection de statues. A l’intérieur, face à l’entrée, cinq statues de bronze de Bouddha de style Chiang Saen. Quatre assises, en position bhumisparsa, datent des 14ième – 15ième siècles. Deux proviennent du Wat Phra Chao Lan Thong et deux du Wat Pong Sanuk. La cinquième, un Bouddha debout dans une position qui tient un bol d’aumône (manquant) fut commandé en 1577 par le roi Chao Muen Rua et sa femme.
Les autres bronzes comportent un petit reussi (ermite) du Wat Phra That Tung Doi commandé en 1605, et un ketmala de bronze du 15ième siècle (flamme qui surmonte l'ushnisha) provenant d’un grand Bouddha qui n’a jamais été découvert.
Les autres importants objets exposés comportent des morceaux de stucs, du 14ième siècle, du Wat Pa Sak proche y compris une jolie tête de kala, un stuc d’un Bouddha debout, des pierres gravées du 15ième siècle …

Wat Pa Sak : « Le Monastère de la Forêt de Teck » est le monument le plus important de la région tant du point de vue architectural qu’artistique, et est localisé juste à l’extérieur des murs, 200 mètres à droite après avoir passé la porte de Chiang Saen, après le Musée National.
Encore entouré de teck, il aurait été fondé en 1319 bien que des doutes subsistent sur sa date réelle. En effet les chroniques de Chiang Saen parlent d’une construction en 1295 mais alors bien avant la fondation de la ville d'après les chroniques de Chiang Mai. Stylistiquement, quelques éléments de décoration ont les caractéristiques du style Sukhothai et suggèrent soit une date de construction soit de restauration plus tardive. De nos jours, subsiste le chedi principal, les fondations et bases des piliers du viharn et un autre bâtiment à son flanc Est, ainsi que six autres ruines sur les côtés Nord et Sud.
Le chedi de briques stuquées, qui fut construit pour contenir une relique apportée de Pataliputra en Inde est, partiellement, influencé par le style Mon (les gradins carrés avec des niches pour des statues de Bouddha debout, comme au Mahapol Chedi du Wat Ku Kut près de Lamphun), et partiellement par les styles Sukhothai et Pagan. La base carrée comporte sept niches sur chaque côté. Trois grandes niches qui contiennent des stucs de Bouddha debout en alternance avec des thewadas dans les quatre plus petites niches. Au-dessus, trois dégradés de marches supportent la partie principale du chedi qui comporte également des niches pour les statues. Le plus beau morceau de stuc qui subsiste à ce niveau montre des garuda, makara, kala et des démons, tous évocateur du travail du stuc à Sukhothai. Certaines parties spécifiques sont les mêmes qu’au Ha Yot Chedi du Wat Mahathat de Sukhothai et au Wat Chedi Chet Thaeo de Si Satchanalai. En même temps, les motifs floraux trahissent l'influence Chinoise du Nord.

A l'intérieur des murs de ville se trouvent plusieurs autres chedis, en partie ruinés. Sur le côté Nord de la Phaholyothin road, 200 mètres à l’Est du Wat Phra That Chedi Luang, se trouve le petit chedi, du 15ième siècle, du Wat Mung Muang, et les fondations de son viharn à l'Est. En face, sur le côté Sud de la route, le petit chedi du Wat Phra Buat, date aussi du 15ième siècle.

Wat Phra Chao Lan Thong : Situé, à gauche, à mi-chemin entre le Wat Phra Buat et le fleuve, il fut fondé sous le règne du roi Tilokaraj.
Il subsiste des restes d’un chedi de briques et un viharn moderne contenant une statue de bronze de Bouddha, le Phra Chao Lan Thong. A droite de cette statue, une plus petite, de 1726, appelée Phra Chao Saen Swae (Le Bouddha aux cent mille épingles) ainsi appelé parce que des épingles ont été utilisées pour l'assembler.

Wat Pha Khao Pan : Le long des berges, à 400 mètres au Nord de la Phaholyothin road, se trouve les vestiges du 16ième siècle du Wat Pha Khao Pan dont les niches contiennent des statues de Bouddha qui marchent, en abhaya.
A votre gauche, un viharn dont une maquette en bronze de 102 centimètres de haut se trouve maintenant au Musée National d’Ayutthaya. Cette maquette a été faite en 1726 en même temps que l'original. Il s’agit d’une donation, d’un dignitaire local et de son épouse, au Wat Pha Khao Pan.

A l'extérieur des murs de la ville, vers le Nord-Ouest, une colline domine la rivière. A son sommet deux temples qui peuvent être atteints en quittant la ville par la porte de Chiang Saen. Ensuite tourner à gauche après 500 mètres sur la route 1290, continuer, direction Nord, sur 2,5 kilomètres vers le pied de la colline. Tourner à gauche et monter.

Wat Phra That Chom Kitti : Le plus haut des deux temples, sur l'Ouest, est connu pour son chedi de 25 mètres de haut au centre d'une terrasse. Sa base est carrée et il comporte, de chaque côté, une niche contenant une statue en stuc d’un Bouddha debout. La partie supérieure est recouverte de plaques de cuivre.
D’après les chroniques Yonok, la relique de Bouddha conservée ici fut partagée en trois parties conservées également au Wat Phra That Doi Chom Tong de Chiang Rai et au Wat Phra That Doi Tung.

Wat Chom Chaeng : En bas des escaliers de cette terrasse, et à quelques mètres à l'Est, se trouve le petit chedi du Wat Chom Chaeng, avec un viharn moderne sur une nouvelle terrasse de marbre qui offre une vue sur la ville et sur le fleuve. Un vieil escalier de 350 marches descend, à l’Est, pour rejoindre la ville.

Wat Ku Tao : A 1 kilomètre à l’Ouest de la porte de Chiang Saen se trouvent les ruines du Wat Ku Tao. De retour sur le tronçon Sud de la route 1016 prenez directement à l’Ouest à la borne kilométrique 29. A part les fondations des bâtiments, il y a un chedi de briques avec quelques stucs qui subsistent près de son sommet.

Wat Phra That Pha Ngao : A l’Est de Chiang Saen sur la route de Chiang Khong, un promontoire boisé, sur votre droite à 4 kilomètres de la ville sur la route 1129, laisse voir un chedi blanc à son sommet. A son pied le nouveau Viharn de Pha Ngao. Wat Phra That Pha Ngao aurait été fondé en ... 462 !
A la borne kilométrique 49, tournez à droite et vous serez en face du viharn qui contient les restes d’une statue de Bouddha en briques stuquées, le Luang Phor Pha Ngao qui a été découvert pendant les restaurations de 1976.
A gauche du viharn, un petit chedi de base octogonale. Une route monte vers le sommet de la colline et passe devant un viharn très décoré et le grand chedi moderne blanc, construit dans les années 1980, du nom de Phra Boromathat Puttha Nimit Chedi. Les vues sur la vallée sont bien plus intéressantes que l’architecture des lieux.

Wat Song Phi Nong : Poursuivez, vers l’Est, le long de la route 1129 et après un kilomètre, sur la gauche, se trouvent les ruines du « Monastère des deux frères ». A part les petits bâtiments monacaux récents, les restes comprennent deux chedis couverts de briques stuquées, dont celui proche de la route semble en meilleur état. Devant chacun, les fondations d’un viharn. Le confluent de la rivière Kok et du Mékong se trouve ici, immédiatement à l’Est. Quelque part dans la région, d'après les chroniques de Chiang Mai, se trouve le prédécesseur de Chiang Saen : « la vieille ville, au Nord du confluent de la Kok » où le roi Saen Phu fut enterré.

Wat Mae Kham : Simple monastère de village, il ne comprend qu’un viharn construit en 1890. Il est situé à 48 kilomètres de Chiang Khong, juste avant le village de Ban Mae Rai. L’architecture n’a vraiment rien de remarquable mais il est décoré agréablement, sans prétention. A l'intérieur, chaque paire de piliers est peinte avec un dessin floral différent.

La route continue vers l’Est, à travers les collines, en direction du petit port de Chiang Khong, au confluent du Mékong et de l’Ing.

Wat Phra That Phu Khao : En direction opposée de Chiang Saen, à 9 kilomètres au Nord le long des berges du Mékong, se trouve Sop Ruak, autrefois un petit village, maintenant un ensemble de magasins et d’hôtels qui répondent à un concept commercial touristique, totalement artificiel, de « Triangle d’Or ». Si votre itinéraire vous amène sur ce chemin, le Wat Phra That Phu Khao, sur la colline, est un petit vieux viharn de briques fondé en 759. Intéressant à visiter car très différent des autres temples.

PHAYAO

La ville de Phayao, sur les rives du Kwan Phayao, fait face aux sommets des montagnes du Doi Luang (1.697 mètres), Doi Khun Mae Fat (1.550 mètres) et Doi Khun Mae Tarn (1.330 mètres). C'était autrefois la capitale d'un petit royaume indépendant.
Fondé en 1096 par Phor Khun Chom Dham, la ville fut construite sur un emplacement occupé dès l’âge du bronze. Bien que le contrôle de la région ne s’étendait pas au loin dans la vallée, c’était quand même suffisamment important, fin du 13ième siècle, pour que le roi Ngam Muang soit réputé comme un égal de Ram Kamphaeng de Sukhothai et Mangrai de Chiang Mai !
Les trois rois conclurent un pacte d'amitié en 1287 et ensemble ont choisi l'emplacement de la ville de Chiang Mai. Cependant ce type d’alliance dépendait fortement des relations personnelles entre les rois et, vers 1338, l'arrière-petit-fils de Mangrai, le roi Kham Fu, a attaqué et capturé Phayao, et ses troupes pillèrent la ville de ses pierres précieuses, bagues, argent et or, comme le rapporte les chroniques. En tant que partie du Lanna, Phayao fut impliquée dans plusieurs conflits militaires de l’époque. En 1439 les troupes Sukhothai ont assiégé la ville et ont été battues avec l'aide d’un canon fabriqué avec les plaques de bronze d’un chedi, mais trois décennies plus tard, suite à des intrigues, elle était gouvernée par un prince de Sukhothai. Il y eu ensuite la période Birmane au cours de laquelle Phayao a beaucoup souffert.
Plus tard, la cité fut incorporée à la province de Chiang Rai et c’est seulement en 1977 que la province de Phayao fut créée. Contrairement aux autres provinces Lanna, elle ne correspond pas uniquement à la vallée, mais englobe aussi une partie de la Yom supérieure. La ville a conservé ses murs jusqu'en 1920.

Wat Si Khom Kham : Le principal temple de Phayao, sur la berge du lac au Nord de la ville, est le Wat Si Khom Kham qui contient aussi la plus grande statue de Bouddha du Lanna (mais pas la plus belle).
Pour y arriver prenez, au Nord-Ouest, la Paholyothin road le long de la vieille ville, le temple est à gauche, 700 mètres après la Robwiang road.
L’enceinte murée contient un grand viharn moderne au centre et devant, dans les coins Nord-Est et Sud-Est, un Ho Phra Putthabat et un ubosot. Le Viharn qui fut reconstruit à plusieurs reprises, la dernière fois en 1961, contient la grande statue de Bouddha assis de 16 mètres de haut, la Phra Chao Ton Luang. Elle a probablement été construite courant du 15ième siècle. A noter les tigres de la façade Ouest, sculptés ici parce que le moine fondateur est né dans l'année du Tigre. Y figurent également un garuda central, des singes, des plantes grimpantes entrelacées et un bord inférieur composé de quatre nagas liés. Les pignons ailés montrent des singes qui luttent pendant la bataille de Lanka, de l’épopée du Ramayana. Toutes les sculptures sont le travail d'artisans locaux.
Le Ho Phra Putthabat (Chapelle de l’empreinte du pied de Bouddha) sur votre droite, quand vous faites face à l'entrée du Viharn, contient deux empreintes datant du 14ième siècle, et les beaux frontons de style Lanna montrent un tigre parmi le feuillage. L'ubosot sur le côté opposé a des frontons de style semblable. Les linteaux évoquent la période Khmer avec kala tenant les tiges du feuillage dans sa bouche.
Le phra rabieng rassemble beaucoup de têtes de statues de Bouddha provenant de la région environnante, dans le style Phayao local, caractérisé par des nez pointus. Au bord du lac l'ubosot moderne n’a d’autre intérêt que ses peintures murales modernes.

Wat Phra That Doi Chom Thong : Plein Nord d’ici se trouve, au sommet de la colline, le monastère de la « Grande relique d’or de la montagne », autrefois un wiang fortifié. Un long escalier, flanqué de balustrades de nagas mène à l’enceinte du temple. Le chedi, avec une haute base carrée surmontée par trois moulures circulaires en dessous de la cloche, n'est plus recouvert et a perdu de son importance.

Wat Pha Daeng Bunnag : Ce monastère est à l'Est de la ville. Son trait le plus caractéristique est un grand chedi de briques en forme de cloche. Il est de style Cinghalais.

Wat Si Cham Ruang : C'est au Sud qu’il se trouve, avec un chedi qui combine une base carrée Lanna et une section supérieure Birmane.

Wat Ratcha Khreu : Près du centre-ville, sur la Ngamuang road, le Wat Ratcha Khreu dispose d’un chedi svelte dressé sur une base carrée ainsi que de moulures octogonales et d’un cloche.

Wat Si Umang Kham : Proche des berges du lac, à l’Ouest de ville, le Wat Si Umong Kham se trouve sur une haute terrasse. Le viharn moderne contient un statue de Bouddha; derrière, le chedi avec sa grande base, offre une belle vue sur l’Ouest de la ville et du lac.

Wat Phra That King Kaeng : Pour suivre l'Ing jusqu'à son confluent avec le Mékong, prenez la déviation, route 1, au Sud de Phayao et, juste après l’extrémité Sud du lac prenez la route 1021 à gauche. Poursuivez, Nord-Est, en traversant le village de Dok Kham Tai. Passé le Doi Khun Mae Lae (1.075 mètres) et le Doi Khun Mae Na (1.048 mètres) sur la droite. La route tourne en direction de la petite ville de Chun. Ici, sur une basse colline, se trouve le Wat Phra That Roi Kaeng, avec un chedi proéminent décoré de mosaïques de verres et de dorures. Ses moulures et sa cloche font penser au chedi du Wat Luang de Phrae.

Wat Nantharam : Continuez au Nord-Ouest sur la route 1021 vers Chiang Kham, à 30 kilomètres de Chun. Sur le côté Est de la rue principale, ce superbe monastère birman, autrefois nommé Wat Jongka, était tombé en ruine dans les années 1920 lorsqu’un bienfaiteur local a fait reconstruire les lieux. La construction a pris de 1925 à 1943. La statue de Bouddha a été ramenée d’un autre monastère et installée ici en 1934. Le bâtiment a été restauré à plusieurs reprises durant les années 1970 et sa toiture, complexe et à plusieurs niveaux donne un style Shan à l’ensemble. A notez la décoration du pignon du portique avec un motif de queue de paon, incrusté de miroirs, entouré de dessins floraux dorés sur fond rouge. L'intérieur est typique avec son plafond coffré décoré et trois lignes de piliers de teck devant l'autel.

Wat Sri Mana Po : Au Nord de Chiang Kham, la route 1021 se dirige vers la rivière Ing et la petite ville de Thoeng distante de 28 kilomètres. Un kilomètre avant le pont, au sommet de la colline à droite, se trouve le chedi du Wat Sri Mana Po. Restauré en 1973, il daterait de ... 677 !

Wat Phra Kaeo : A Thoeng, la route rencontre la route 1020 qui se dirige à l’Ouest en direction de Chiang Rai (69 kilomètres) et au Nord-Est descend dans la vallée de l’Ing à Chiang Khong (76 kilomètres). Cette ville est un petit port sur le Mékong qui était une ville Lawa jusqu'à sa capture par le roi Mangrai fin du 13ième siècle. Elle s’étale en face de la ville laotienne de Huai Sai et dispose de deux temples situés dans la rue principale.
Dressé sur une terrasse élevée sur une base carrée, le Wat Phra Kaeo Chedi dispose d’une cloche et de moulures circulaires décorées de verres colorés.

Wat Luang : Comme la ville, ce monastère a perdu beaucoup de son importance d’antan. Le chedi construit sur une très haute base carrée, a été construit au 13ième siècle et fut restauré en 1881.

LA VALLEE SUPERIEURE DE LA KOK

Si la vallée de la Kok, au-dessus de Chiang Rai, présente de beaux paysages et comporte de nombreux villages tribaux dans les collines, elle n’offre que peu de choses relatives à l’art ou à l’architecture Lanna.
La rivière prend sa source en Birmanie, 100 kilomètres au Nord de Tha Ton, pour se diriger vers Chiang Rai au travers des vallées. L’amélioration du réseau routier a désenclavé cette région autrefois fort isolée. Il est maintenant possible de relier agréablement Chiang Mai et Chiang Rai en utilisant, respectivement, les vallées supérieures de la Ping et de la Kok. La petite ville de Tha Ton offre un point de vue panoramique au pied des collines qui, quelques kilomètres plus au Nord, marquent la frontière avec la Birmanie. La cité est devenue un centre de rafting pour descendre la rivière sur 80 kilomètres en direction de Chiang Rai.

Wat Tha Ton : Ce monastère se situe sur les pentes d'une colline avec une merveilleuse vue sur la vallée.
En dehors de son petit chedi, le wat a reçu tellement de donations que de nombreuses constructions parasites ont été réalisées sur le flanc de la colline. A remarquer le jardin de sculptures chinoises. Le Bouddha blanc géant au-dessus du principal wat est, comme la majorité des statues modernes grandioses, destinées à dominer le paysage, de piètre qualité.

LES AFFLUENTS DE LA KOK

Un de ses affluents, la Fang, rejoint la Kok juste en dessous de Tha Ton, et sa vallée s’étend vers le Sud en direction de Chiang Mai. La ligne de partage des eaux entre la Fang supérieure et la Ping supérieure (qui s’écoulent exactement en sens opposé) est un petit chemin au Nord de Chiang Dao.
La ville de Fang, 26 kilomètres au Sud de Tha Ton, a été fondée par le roi Mangrai en 1268 et a prospéré jusqu'à sa destruction par les Birmans à la fin du 18ième siècle. Elle a été abandonnée jusqu’en 1880 et il ne reste plus grand chose de son histoire passée.

Wat Jong Paen : Localisé en bordure Nord de la ville, ce monastère de style birman a un viharn à fonctions multiples et à toiture à plusieurs niveaux.

Tab Tao Caves : 34 kilomètres plus au Sud de Fang, juste après la borne kilométrique 79, sur le côté Ouest de la route, se trouvent les grottes de Tab Tao, 3 kilomètres en bas du chemin. Au pied des falaises de calcaire se trouvent deux escaliers qui chacun mème à une grotte. A gauche, la grotte de Tham Pha Chak, et à droite, la grotte de Tham Pha Kha. Les deux contiennent des statues de Bouddha. Celle de Tham Pha Kha contient un grand Bouddha couché.

Autre affluent de la Kok, la rivière Mae Lao dont la vallée formait l’ancien itinéraire pour relier Chiang Mai à Chiang Rai. Suivez la route 118 et à 85 kilomètres de Chiang Rai elle traverse la petite ville de Wiang Pa Pao qui, comme son nom l’indique, était une ancienne fortification.

Wat Sri Suthawat : Le principal temple de la ville est proche du centre ville au bout d’une allée. Derrière le grand viharn moderne (avec un plafond à miroirs) se trouve un chedi de style Birman ainsi qu’un plus vieux viharn transformé en petit musée avec des panneaux de bois sculptés et des objets de l’artisanat local. Tout proche, un ho trai en bois s’élève sur des piliers circulaires en briques. Son fronton est sculpté de motifs floraux sur un fond en verre bleu.
Particularité de ce temple, l'ubosot qui est localisé à l'extérieur de la clôture, à l’Ouest parmi des arbres. Il a sa propre clôture dont la porte est gardée par un lion, un éléphant et un soldat debout.

VISITE ILLUSTREE

   
CHIANG KHAM
Le bijou birman d'un coin perdu.
Disponible également en VIDEO
   
CHIANG RAI - LE WAT RONG KHUN
Vision contemporaine de la construction à l'ancienne.
   
CHIANG SAEN - TRIANGLE D'OR
Ancien centre pivot de la culture du pavot.
Disponible également en VIDEO
   
MAE FA LUANG - DOI TUNG
La montagne sacrée.
   
PHAYAO
Au bord du plus grand lac naturel de Thaïlande.
   
PHU CHEE FAH
Vue directe sur le Laos.
Disponible également en VIDEO

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