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Wat Nan Taram
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Voilà une localité qui de prime abord est loin d’attirer l’attention d’autant qu’elle se trouve sur une route de transition entre bien d’autres points intéressants à visiter. Au mieux vous songeriez à une petite halte de ravitaillement. Et pourtant ! Le long de la rue principale de Chiang Kham, près du marché, un peu en retrait, se cache une petite merveille de temple de style birman ! Le Wat Nan Taram. Anciennement il portait le nom de Wat Chong Kha et les « locaux » utilisent encore parfois ce nom ancien. Dans les années 1920, ce petit bijou, dont la date de construction demeure inconnue, tombait en ruine, c’était la fin de ce temple auquel personne ne portait plus le moindre intérêt. Un bienfaiteur local d’origine birmane, ayant fait fortune dans le coin, décida de remettre les choses en état. D’importants travaux furent décidés. Les années 1924 - 1943 virent ainsi la remise en état, l’agrandissement des lieux, la construction d’un nouveau viharn de style Thaï Yai (style Mandalay) en bois par des charpentiers Thaï Yai. Le tout est en teck, y compris les tuiles du monastère ! C’est grâce à tout cela qu’il vous est possible aujourd’hui d’admirer la beauté des lieux. |
Wat Nan Taram
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Le viharn aux 68 piliers laqués présente un plafond recouvert de splendides mosaïques, en verre coloré, d’une éclatante beauté. Mais l’état d’abandon, avant les travaux, posait un problème majeur : l’absence d’un Bouddha digne des lieux. Ceci ne devait pas démonter notre bienfaiteur local qui trouva, dans un autre monastère déserté, le superbe Bouddha aujourd’hui présent dans le monastère. De style Thaï Yai il fut sculpté dans un énorme bloc de teck et ensuite laqué. Son transport ne fut pas une mince affaire ! Pas moins de 80 villageois furent nécessaires pour transporter ce beau Bouddha sur près de 60 kilomètres, à pied et en une semaine. Pour terminer ajoutons que si le nom du temple fut changé, ce fut tout simplement pour honorer la famille du bienfaiteur. Chiang Kham figure dans les suggestions de circuits Lanna et les explications sur les vallées de la Kok et de l'Ing. |
