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  | A l'Est de Chiang Mai, la vallée de la Wang s'étire à travers une région de collines boisées. LAMPANGLa ville est d’origine Mon comme le montre le plan en ovale des murs de cette ville appelée autrefois Khelang Nakhon, d’abord, et Lakhon, ensuite. Elle faisait partie du royaume Haripunchai. La ville était sous la domination de ce qui est maintenant Lamphun et aurait été fondée par un des fils jumeaux de la Reine Chamathewi. |
Cependant, elle est tombée sous la suzeraineté birmane du milieu du 16ième siècle jusqu'à ce qu’en 1774 le Prince Kawila de Lampang s’alliant à Phraya Chaban de Chiang Mai, et avec l’aide des Siamois, a battu l'armée birmane mettant fin à deux siècles d’occupation du Lanna.
En 1781, Kawila est allé gouverner Chiang Mai pour le compte des Siamois.
La localisation de Lampang, avec son accès direct aux plaines centrales, était stratégique tout en étant un centre important pour le négoce. Ce rôle devait encore se renforcer avec l’arrivée du chemin de fer à Lampang en 1916 et à Chiang Mai en 1919.
Au cours du 19ième siècle Lampang, tout comme Chiang Mai, est devenu un important centre de négoce du teck avec au moins 4.000 éléphants qui travaillaient régulièrement dans la région.
Du fait que cette industrie était contrôlée par les Anglais, ils ont naturellement fait venir un grand nombre de Birmans pour travailler avec eux, avec pour résultat que Lampang a maintenant de nombreux temples birmans bien que l’actuelle population de la ville y porte peu d’intérêt et que, dès lors, certains s'abîment par manque de moyens pour les entretenir.
Comme Chiang Mai avait la plus grande concentration de wat du Lanna, elle fut, assez logiquement, le point central des projets de développement de la région avec pour conséquence une influence thaïlandaise de plus en plus grande et une évolution plus cosmopolite.
A cet égard, Lampang a été en grande partie préservée et a donc conservée ses beaux temples et ses belles maisons en teck dans un environnement urbain relativement préservé tout particulièrement dans les quartiers situés le long de la rivière. Le contraste avec l’actuel centre-ville est saisissant.
A l’écart de la ville se trouve le Wat Phra That Lampang Luang qui est considéré comme le plus beau et le plus traditionnel wat Lanna, justifiant la revendication de Lampang d’être, et c’est légitime, le centre principal de la culture Lanna.
Les fortifications de la ville, à leur emplacement le plus grand, ont une forme assez ovale s’inclinant quelque peu sur un axe allant du Nord-Ouest au Sud-Est. Elles sont coupées en deux par la rivière Wang.
Dans ces vieilles limites de la ville, l’actuel marché et les zones commerciales sont au Sud de la rivière, alors que les anciennes zones initialement occupées sont au Nord avec les actuels quartiers résidentiels.
La ville comportait quatre portes : deux au Nord et deux au Sud de la rivière. La Pratu Ma (Porte du cheval), au Nord-Est, mène à la vallée supérieure, la Pratu Chiang Mai, à l'Ouest, mène elle à travers les montagnes à la capitale du Lanna. Au Sud de la rivière, la Pratu Hua Wiang mène à l'Est et la Pratu Chiang Rai, au Sud-Ouest, mène à Tak.
Un des importants bâtiments qui a été déplacé à Muang Boran (Ancient City) qui se trouve à Samut Prakan dans la banlieue de Bangkok, est le palais du Prince de Lampang, un grand et spacieux ho kham élevé sur des piliers de teck. Muang Boran abrite de nombreuses structures traditionnelles provenant de toutes les régions du pays. Rassemblées, elles sont conservées (en ce compris le temple Shan de Ngao) dans un milieu naturel qui mérite largement d’être visité.
Commençons par la vieille ville de Lampang, celle au Nord de la rivière. Le tracé original des rues suit en fait le lit de la rivière et les rues en suivent donc les courbes. De ce fait, de nombreux temples ne sont pas vraiment orientés à l’Est et ceux en bordure de l'eau font plutôt face à la rivière, ce qui donne en fait une orientation entre le Sud et l’Est, tandis que dans la partie Ouest de la ville c’est plutôt entre le Nord et le Nord-Est.
La disposition des rues désoriente donc de prime abord et la plupart des directions indiquées ici ont comme point de départ le plus vieux des ponts de Lampang qui est facile à trouver.
Wat Phra Kaeo Don Tao : Le principal temple de la ville est proche de la rivière, à l’Est, et aurait été fondé par le premier souverain Mon de Lampang.
Pour y arriver, du centre-ville, traversez la rivière par le pont Ratchada Phisek et tournez à droite aux premiers feux lumineux sur la Phra Kaeo Road. Cela tourne rapidement fort à gauche et prenez ensuite à droite au carrefour en fourche qui est situé 100 mètres plus loin. Encore 1 kilomètre et vous arriverez à la grande clôture du wat situé à votre droite.
Une légende locale raconte qu'autour des années 500, pendant que la région souffrait de famine, un moine est descendu du ciel et une femme pieuse de la ville, Mae Suchada, lui a offert une pastèque de forme inhabituelle. A l’intérieur se trouvait une grande pierre précieuse verte qui avec l’aide miraculeuse du dieu Indra est devenue une statuette de Bouddha. Ce fait devait donner son nom au temple.
Cependant, la relation entre Mae Suchada et le moine n’était pas du goût des habitants et ils furent même suspectés d’entretenir une relation charnelle coupable. Le roi condamna la femme à mort, pendant que le moine, lui, s’est échappé. Naturellement une autre famine a frappé la région comme conséquence de ce mauvais jugement. La statuette de Bouddha qui a causé ainsi tant de problèmes est maintenant au Wat Phra That Lampang Luang.
Au-delà de la légende, le wat a réellement abrité, durant 32 ans, la statue du Bouddha d’Emeraude, Phra Kaeo Morakot qui est maintenant au Grand Palais de Bangkok.
Deux années après que la statue ait été découverte au Wat Phra Kaeo de Chiang Rai, en 1434, elle a été emmenée par éléphant vers Chiang Mai où elle devait être installée. Cependant, l'animal avait tourné, à maintes reprises, vers Lampang et ce fut pris pour un présage. C’est ainsi que la statue sacrée est restée ici jusqu’en 1468, quand le roi Tilokaraj l'a amenée finalement au Wat Phra Singh de Chiang Mai.
Les bâtiments monacaux sont sur une terrasse en haut de l’escalier situé à gauche. Escalier quelque peu défiguré par la présence d’un autre temple construit pour honorer Phra Puthha Jan To, un moine célèbre du Wat Rakhang de Bangkok. Alors qu’il n’y avait aucune relation entre lui et le monastère, le temple a été élevé par ses partisans de Bangkok. Il est joint, à sa droite, à un temple dédié au héros local Thippachak, qui a libéré le Wat Lampang Luang, et à Mae Suchada et son moine.
Dominant la clôture monacale, sur la terrasse au sommet des escaliers, se trouve le Chedi Phra Boromathat de 50 mètres de haut et censé contenir un cheveu de Bouddha. Dressé sur une base carrée et en forme de grande cloche, sa section supérieure est recouverte de feuilles de cuivre.
Juste devant vous, en haut des escaliers, se trouve un beau mondop construit dans le style des pyatthat birmans. Le plafond coffré est décoré avec des incrustations de verre de style Birman, avec l'addition curieuse de petits chérubins qui, d’évidence, sont d’influence européenne. La principale statue de Bouddha est de style Birman Mandalay.
Au Nord-Ouest du chedi, le viharn Phra Non qui date de 1926 abrite, comme son nom l’indique, un Bouddha couché.
En face, un sao hongse - un grand pilier qui porte une oie sacrée brahmanique, qui est un héritage Mon.
Sur le côté opposé du chedi, un ubosot construit en 1924 aux dimensions thaïlandaises, et de l'autre côté de celui-ci un sala moderne qui abrite le Bouddha Phra Chao Thong Thip qui date de 1957.
Sur le côté Nord de l’enceinte vous trouverez une statue grandeur nature de l'éléphant blanc responsable de l’arrivée, ici, du Bouddha d’Emeraude.
Wat Suchadaram : Dans la même clôture extérieure que le Wat Phra Kaeo Don Tao, dans le coin Sud-Est, se trouve le Wat Suchadaram, nommé ainsi à cause de la légende de Chao Mae Suchada.
En plus d'un chedi dressé sur une base carrée avec tout autour des moulures, il comprend deux autres bâtiments très attirants et bien situés : le grand viharn Lai Kham devant le chedi, et un petit ubosot à côté de lui. Ses proportions, avec une toiture à plusieurs niveaux trahit une forme presque laotienne car il a en fait été construit par des artisans de Chiang Saen qui sont arrivés ici en 1804 lorsque leur ville, récemment capturée par les Birmans, a été rasée à titre défensif.
Le plus grand viharn a une toiture à trois niveaux avec des pointes exceptionnelles. Le cho fa, qui se dresse verticalement, est finement décoré. Les pointes de la toiture inférieure sont des tua ngao en lieu et place des classiques nagas. Le pignon est décoré avec une combinaison de motifs géométriques et floraux, sculptés ou en stuc, avec incrustations de verres colorés. A noter la particularité des piliers de teck octogonaux décorés de stucs. Le bâtiment est gardé par deux chinthes birmans.
Wat Hua Khuang : Au Nord-Ouest du Wat Phra Kaeo Don Tao et du Wat Suchadaram se trouve le Wat Hua Khuang dont le nom fait référence au centre-ville originel qui était sur ce côté de la rivière.
Pour y arriver, tournez à droite en sortant du Wat Phra Kaeo et continuez 300 mètres sur la Phra Kaeo road jusqu’à la jonction avec la Pratu Ma road. Tournez à gauche et le wat se trouve à 100 mètres à droite en contrebas de la route.
Son viharn a été construit par les mêmes artisans de Chiang Saen qu’au Wat Suchadaram. On y trouve des manuscrits relatant les techniques de construction des statues de Bouddha.
Wat Saeng Muang Ma : Le troisième wat construit par les artisans de Chiang Saen n’est pas loin. Continuez, Sud-Ouest, le long de la Pratu Ma road sur 500 mètres jusqu’au Wat Hua Khuang et tournez à gauche sur la Thamma 0 road. Le temple se trouve sur le côté droit, 200 mètres plus loin, près de la jonction avec Phra Kaeo Road.
Ce wat est le plus important de tout Lampang pour la pratique religieuse et aurait été fondé par la reine Chamathewi.
Le viharn a un pignon étonnant avec des bois peints incrustés de verres colorés, avec dans le centre un gardien sévère dérivé d'un kala, accompagné sur les côtés de singes. Inexplicablement, une grande partie est obscurcie par un nouveau portique.
Wat Si Lom : Du Wat Saeng Muang Ma, tournez dans la Phra Kaeo road qui ramène dans le centre-ville.
Sur le chemin, après 400 mètres, vous passez au Wat Si Lom, avec un arbre vénéré gardé par les statues de deux yaks féroces, l’un assis sur le mur, l'autre debout.
Ku Ya Sudha :
D’ici la Phra Kaeo road joint la Pratu Ma road, et presque immédiatement vous trouverez la Wang Neua road sur votre gauche. 500 mètres plus loin, sur la gauche de la route se trouve une importante porte de maison en briques avec un décor de stucs incluant un thewada debout. C’était l’entrée de l’enceinte d’un temple du 15ième siècle qui, au vu des dimensions de la porte, devait avoir une taille imposante.
Ban Sao Nak : A courte distance à l’Est le long de la Wang Neua road, prenez à droite et ensuite la première à gauche, vous verrez la Ban Sao Nak sur votre droite.
Elle a été construite en 1896 pour une famille birmane et elle est fameuse pour les 116 piliers de teck qui la supporte. De 1964 à 1974 elle a subit de gros travaux de restauration et des bases de béton ont été installées aux pieds des piliers pour prévenir l’enfoncement de ceux-ci vu le poids considérable de la structure.
Wat Pratu Pong :
De Ban Sao Nak, continuez un peu à l’Est jusqu’à la Tamma 0 road, tournez à droite vers la rivière et juste avant le pont tournez à droite sur la Pamai road qui suit la rive. Encore 500 mètres et le monastère se trouve à votre droite.
Au dessus de l'entrée du viharn un stuc montre un kala grimaçant qui saisit deux nagas avec ses bras.
Wat Pong Sanuk Tai : En continuant à l’Ouest le long de la Pamai road vous retournerez à l’extrémité Nord du pont Ratchada Phisek. Aux feux lumineux où vous aviez initialement tourné pour aller au Wat Phra Kaeo, prenez la direction opposée, vers l’Ouest le long de la Pong Sanuk road. Après 500 mètres vous arrivez au Wat Pong Sanuk Tai situé à droite.
Ce temple date de la fin du 18ième du siècle et combine les styles Lanna et Birman sur une hauteur construite en vue de représenter le mont Meru, la maison des dieux.
Des marches entourent trois des quatre côtés de la terrasse murée, avec une porte couverte de stucs, au sommet du principal escalier Sud-Est.
Au centre de la terrasse, le chedi, de style Lanna, est recouvert de feuilles de cuivre.
A côté de lui, un mondop exceptionnel mélange des éléments Birman et Lanna. Il y a débat sur le fait de savoir qui a construit le mondop. Il pourrait s’agir d’artisans de Tung Keng en Birmanie (autrefois partie du Lanna) ou de Phayao. Son plan est en carré avec une toiture à trois niveaux surmontés d’une flèche. La structure est ouverte sur les côtés et est supportée par 28 piliers de teck dont la plupart ont été renforcés par du béton. Les deux niveaux supérieurs du toit sont traités comme faux étages avec des murs décorés et des fenêtres. Les coins du deuxième niveau sont sculptés de représentations d'oiseaux à moitié humains alors que le niveau supérieur présente un hongse avec les ailes levées. Dans le centre du mondop, une cage avec quatre statues de Bouddha assis contre un bodhi tree.
Le côté Nord-Ouest de la terrasse est occupé par un viharn qui abrite un Bouddha couché de 11 mètres.
Parallèlement à la Thip Chang road, mais à côté de la rivière, à l’Ouest du pont, se trouve une rue bien préservée parmi les plus vieilles de Lampang, la Thanon Talat Gao.
La plupart des magasins et des maisons datent du 19ième et sont un mélange de style Chinois, Birman et Européen. A son extrémité côté Ouest, un bel exemple de maison Lanna aux poutres sculptées.
Près du marché, au croisement de Praisani road et de Bunyawat road, se trouve le pilier fondateur de la ville, le Lak Muang, exceptionnellement formé d’un groupe de trois grands poteaux en bois de 2,5 à 4 mètres de haut.
Wat Chedi Sao : Au Nord de la ville sur la route 1035, à 1,5 km après Pratu Ma et à votre gauche, se trouve le Wat Chedi Sao ainsi appelé à cause de son « champ » de chedis blanchis à la chaux. Dont les parties supérieures sont en style Birman et les parties inférieures en style Lanna !
De lourdes rénovations ont quelque peu altéré l’intérêt du chedi et des bâtiments annexes.
A remarquer un petit musée contenant divers objets et une petite statue de Bouddha découverte par un fermier. C’est en labourant le champ qu’il a découvert la statue mais l’a aussi, involontairement, décapitée avec sa charrue.
Wat Pa Fang : Côté Sud de la ville se trouvent plusieurs monastères Shan dont le Wat Pa Fang localisé à 400 mètres au Sud de l’intersection de la Sanambin road et de la Phaholyothin road, sur le chemin de l'aéroport à gauche.
Le monastère a un intérieur impressionnant, avec d’énormes piliers de teck ronds vernis de rouge et deux importantes statues de Bouddha de style Mandalay.
Le flamboyant chedi est Birman sur un plan octogonal assez inhabituel. Il comporte aussi des portiques triples et huit niches contenant des statues de Bouddha en marbre blanc de Mandalay.
L'ubosot, de briques blanchies à la chaux et de ciment, est surmonté d’un toit à plusieurs niveaux fait de tôles ondulées si appréciées par les constructeurs des monastères Birmans.
Le cho fa stylisé sur les corniches du toit est un ajout Lanna, mais les panneaux de décoration supérieurs sont typiquement Shan avec leurs formes rectangulaires et les motifs floraux.
Les parties supérieures des piliers du portique sont incrustées, dans un style typiquement Birman, de stucs et décorées de verre.
Wat Sri Chum : C'est un autre monastère de style Birman, proche de la Sri Chum road à l’Ouest du Wat Pa Fang.
Le monastère et le chedi adjacent partagent la même enceinte murée et ont un cadre attrayant parmi les palmiers.
L’ancien ubosot qui avait été construit en 1900 par des charpentiers venus de Mandalay (Birmanie) a complètement brûlé en 1992. Le nouveau est bien loin de le remplacer !
Le chedi, construit en 1949, est plus de style Lanna que Birman, ses décorations en ciment sont peintes en vert et en jaune.
Wat Mon Cham Sin : La renommée de ce temple ressort davantage du passé que du présent car s’il a actuellement trois chedis de style Birman, une brutale rénovation et l’abandon du vieux viharn Charod, de style Shan, font qu’il n’est plus beaucoup visité.
Cependant, pour les amateurs, il peut être atteint en suivant les routes précitées, direction Sud, jusqu’à la jonction avec la route 1, tournez alors à gauche. Aux prochains feux de signalisation tournez à droite sur la Uttaradit road. Après 200 mètres tournez à droite sur le chemin qui longe le petit canal. Encore 200 mètres et vous arrivez à un petit carrefour. Le pont à votre gauche vous mène en haut de la colline aux trois chedis du Wat Mon Cham Sin.
Wat Mon Puyak : Faites demi-tour pour retourner à la route 1, et au bout, à votre droite se trouve le Wat Mon Puyak, un autre monastère Shan avec une intéressante variété de styles.
La toiture, à niveaux multiples et aux plafonds très décorés, est aligné Nord-Sud tout comme le grand ubosot de briques. Par contre, le chedi de style Birman et le viharn de briques, se trouvent sur une haute terrasse alignée sur un axe Nord-Ouest - Sud-Est.
L’ubosot, cruciforme, est blanchi à la chaux avec un toit vert. Il est fortement influencé par l’architecture Birmane britannique, alors que le viharn devant le chedi combine des éléments coloniaux et Chinois. A l'intérieur de ce bâtiment, trois piliers centraux supportent le toit. S’y trouve également une grande statue d’un Bouddha assis de style Mandalay. Les parties supérieures des murs sont décorées de peintures murales du 19ième siècle dont certaines sont très jolies.
Wat Si Rang Muang :
Encore un autre monastère Birman qui se trouve du côté Ouest de la ville à 500 mètres à l'Ouest de la tour de l’horloge (ho naligar) sur la Takhrao road.
Il dispose d’un imposant bâtiment multifonctionnel, à la toiture sophistiquée, et très complexe, en tôle ondulée peinte en rouge.
L'intérieur est un des plus somptueux du Lanna, avec des incrustations de dorures, de verres colorés, de mosaïques de miroirs sur la plupart des surfaces, y compris les piliers.
En dessous de Lampang, la rivière Wang qui fait 335 kilomètres de long, coule vers le Sud et légèrement vers l’Est pour rejoindre la rivière Ping juste au Nord de la ville de Tak.
La route 1, laquelle vous amène aussi à Bangkok, suit la vallée et en se dirigeant au Sud-Est elle vous mène hors de la ville.
A environ 20 kilomètres se trouve la plus importante concentration d’architecture religieuse traditionnelle Lanna du Nord.
Dans le district de Ko Kha, juste au Nord de la petite ville du même nom, il y a trois anciens temples, bien conservés, ainsi que le site d’un ancien wiang (forteresse) d’origine Mon, installé pour garder Lampang, avec trois autres wiang.
Wat Phra That Lampang Luang : De Lampang dirigez-vous sur la route 1, vers le Sud, en direction de Nakhon Sawan et Tak. Prenez la sortie vers Ko Kha à 14,5 kilomètres de la tour de l'horloge de Lampang. Traversez la ville et suivez les panneaux indiquant Hang Chat. Passez le pont sur la Wang et à la jonction en T prenez à droite. Continuez au Nord sur 3 kilomètres et assurez-vous de tourner à gauche après 2 kilomètres plutôt que de prendre la dérivation, jusqu'à ce que vous voyiez les murs et la grande porte du wat sur la gauche de la route. C'est le Wat Phra That Lampang Luang, construit et entouré par un haut mur de briques.
Le complexe monacal est en fait un wiang et, de ce fait, a connu des batailles. Suite à un incident dans lequel un soi-disant "Homme de Mérite" (phu mi bun) possédant des pouvoirs spéciaux a été poursuivi et tué, près d’ici, par les troupes birmanes, une garnison birmane a été installée dans l’enceinte en 1729-30.
A un homme de la région à la réputation de combattant et de vagabond, Thippachak, il fut donné la tâche de reprendre les lieux en 1732, avec apparemment 300 hommes.
L'attaque victorieuse fût menée par Thippachak à la tête d'un petit groupe de soldats en passant par un conduit d'eau dans le mur arrière.
L'accès principal est un escalier, avec des balustrades de naga, qui mène jusqu'à l'entrée décorée de stucs dans le centre du mur Est.
Dans l’enceinte, de remarquables bâtiments, y compris un très grand viharn, un élégant chedi, trois plus petits viharns, dont l’un est probablement la plus vieille structure religieuse en bois existante en Thaïlande, une chapelle qui contient une empreinte du pied de Bouddha et un petit ubosot.
Quelques-uns de ceux-ci sont de première importance, au point de vue architectural, et ont été conservés avec soin et grande authenticité.
L’importance du Wat Phra That Lampang Luang (Le grand monastère de la relique de Lampang) provient de la croyance que Bouddha, lui-même, aurait visité les lieux et donné une touffe de ses cheveux, maintenant enchâssée dans le chedi.
Statues de Bouddha et viharns : De chaque côté, le cloître est formé par le mur extérieur de l’enceinte. En face de vous le viharn Phra Put, datant probablement du 13ième siècle et reconstruit en 1802, dont la façade est recouverte de panneaux rectangulaires avec des incrustations de verre colorés. Les panneaux centraux ont des dessins floraux et ceux des pignons des diagonales croisées de style Chinois. En dessous de ceux-ci et de chaque côté, des petites statues de Rahu dévorent le soleil.
A l'intérieur, entouré sur les côtés par des piliers de teck épais décorés d'or sur de la laque noir et rouge, st trouve une grande statue de Bouddha de 5,25 mètres de haut.
Directement devant le portique se trouvent deux perches de teck surmontées par la brahmanique oie sacrée. Ce type de perche, d’origine Mon, connue comme « sao hongse » se trouve à quelques autres endroits de la Thaïlande, y compris le Grand Palais à Bangkok.
Devant le viharn un autre sao hongse, près d’un petit beffroi et d’un kachao (arbre) ancien qui d’après la légende a été planté lors de la visite de Bouddha il y a 2.500 ans.
Le chedi : A côté du viharn Phra Put, légèrement au Nord-Est du centre de la clôture, se trouve le magnifique chedi, couvert de plaques de cuivre sur lesquelles sont fixées d’autres plaques de cuivre repoussé en forme de diamant et décorées de motifs floraux.
La date de construction du chedi original, qui est censé avoir seulement 3,5 mètres de haut à l'origine, n’est pas connue. Il fut agrandi en 1449 et encore une fois en 1496 pour atteindre sa grandeur actuelle de 45 mètres de haut et 24 mètres à sa base. Son dessin en forme de cloche est essentiellement Lanna avec une haute base carrée et des moulures circulaires proéminentes. A remarquer les ex-voto placés sur les piliers de la balustrade, y compris des représentations de bœufs. Le chedi est consacré à ceux nés dans l'année du bœuf. Quatre imposantes ombrelles se trouvent aux coins.
Le viharn Luang : Devant le chedi, qui nous indique l’Est, le principal viharn du wat, le viharn Luang. C'est sans aucun doute la plus exceptionnelle grande structure en bois de ce type dans le Lanna, construit en 1476 en même temps que les murs.
En dépit de sa dimension, il est bien proportionné, avec trois sections correspondant aux trois niveaux en gradin du toit. Au centre du fronton une sculpture de bois représente un thewada debout priant sur une chèvre en bois dont la signification pourrait être en rapport avec l’année de naissance du donateur qui a reconstruit le viharn. L’arrière plan est en peinture dorée. Ce thème continue sur les côtés de l’entrée en dessous, ce qui pourrait suggérer une renaissance au paradis.
Au-dessous, les ventilateurs sculptés des moines, bols d’eau et crachoirs encadrent le sceau du moine abbé de Lampang, Phra Thamma Chinda Nayok.
Le viharn abrite, côté Ouest, un spectaculaire ku de briques stuqués qui enchâsse la grande statue de Bouddha du temple. C'est le plus grand Bouddha de la province : le Phra Chao Lan Thong, construit en 1563 dans la pose du bhumisparsa. Sur la gauche un superbe thammat (chaire) décoré. Derrière le ku, cinq statues de Bouddha, un assis et les autres debout, ainsi que plusieurs stèles gravées. Un plafond en bois recouvre l'allée centrale, avec six sculptures en bois de style Birman.
Les belles peintures murales de la galerie supérieure représentent le jataka avec des représentations Tai, Chinoises et Birmanes. Elles méritent une restauration avant qu’il ne soit trop tard. Petit regret, le remplacement des piliers de teck extérieurs originaux par du ciment, lors de la rénovation de 1830.
De l'entrée Est du viharn Luang, retournez-vous pour voir la belle décoration de stucs, de la fin du 15ième siècle, de l’entrée principale. Sur chaque côté, chacune des sept arches sont différentes. La plus basse montre les queues entrelacées de naga avec, dans la mode des dragons Chinois, des ailes et des pieds. Au-dessus de la porte, tant du côté intérieur qu’extérieur, un dharmachakra représente la « Roue de la Loi ».
Le viharn Ton Kaeo : Au Nord du viharn Luang se trouve un bien plus petit viharn, le Ton Kaeo, un des deux viharns côté mur Nord de l’enceinte. Ce bâtiment ouvert sur les côtés est de date inconnue et fut reconstruit en 1967. Sa façade n’est pas décorée.
Le viharn Nam Tam : Derrière le viharn Ton Kaeo se trouve le viharn Nam Tam, également ouvert sur les côtés. Datant du début du 16ième il passe pour être le plus vieux bâtiment religieux en bois existant dans le pays. A son extrémité Ouest une statue de Bouddha flanqué, comme à l'arrière du viharn Luang, de quatre statues. Ce viharn contient aussi les restes de peintures murales de la même époque.
Continuez à marcher vers l’Ouest en direction de l’enceinte. Aux coins Nord-Est et Nord-Ouest se trouvent deux statues assises drapées dans du tissu rouge de Kumpakan, Ces yak gardiens, comme les deux plus petites statues à l'entrée de l’enceinte qui entoure le chedi, protègent le chedi.
Le viharn Phra Sao Sila : Directement derrière le chedi se trouve encore un autre viharn, le viharn Phra Sao Sila. L’original, fut d’après la légende, construit, en 657, par le père de la reine Chamathewi pour contenir une statue de pierre, le Phra Nak Pok.
Le décor sculpté de la façade inclut deux statues de bois thewada, debout, semblables à celles du fronton du viharn Luang.
A quelques mètres, au Sud s’élève le Ho Phra Putthabat (Chapelle de l’empreinte du pied de Bouddha) dont l’accès est strictement réservé aux hommes et qui fonctionne comme une chambre noir, seulement quand la porte est fermée, grâce à un petit trou dans le linteau. Cette caractéristique est un peu une manie locale commencée initialement au Wat Phra That Chom Ping.
Dans le coin Sud-Ouest de l’enceinte se trouve l'ubosot, datant de 1476 et reconstruit en 1924.
En quittant le wat par la porte du mur Sud, tournez à droite. Le quartier des moines est à l’Ouest du mur. On y trouve aussi le Ho Phra Tam qui contient les Ecritures Saintes et deux petits musées.
Un de ceux-ci, le Kuti Phra Kaeo, contient un petit Bouddha de jade vert très vénéré, le Phra Kaeo Don Tao, solidement enfermé derrière deux grilles. D'après une croyance, cette image aurait été sculptée de la même pierre que celle du Bouddha d'Emeraude (Phra Kaeo Morakot), et était conservée au Wat Phra Kaeo Don Tao de Lampang où elle avait causé le problème impliquant Mae Suchada.
Wat Pong Yang Khok : En dehors du Wat Phra That Lampang Luang, il y a deux autres wat d'importance dans la région.
Continuez la même route, direction Nord, et tournez à droite après 7,5 kilomètres, juste avant la borne du kilomètre 11, et continuez 100 mètres supplémentaires.
Ce wat rural, charmant et historique, est en grande partie intact, installé dans une petite enceinte murée dans les champs. L'ubosot est relativement récent, tout comme le sala ouvert à côté de lui, et n’est pas de grand intérêt, mais sur le côté Nord de l'ubosot se trouve un vieux viharn Lanna, aux côtés ouverts, merveilleusement bien conservé.
Connu comme le viharn Phra Mae Chao Chamathewi (le viharn de la reine Chamathewi), il est dans le vrai style traditionnel qui a maintenant disparu du Nord, et comparé avec le viharn Nam Tarn au Wat Phra That Lampang Luang, ses proportions sont minuscules, avant-toit très bas et intérieur frais et sombre. L'extérieur est très ordinaire, en teck non peint et noircit avec le temps. Le décor du pignon est limité à une mince bande florale sur la porte et trois rosettes dans les panneaux rectangulaires du fronton, avec les dessins plus floraux sur les pignons ailés. Les supports de l'avant-toit sont en forme de naga. Le toit en tuiles est à trois niveaux y compris le portique.
Par contraste, l'intérieur est admirablement décoré dans un style simple traditionnel, les dessins pour la plupart dorés sur fond de laques noir et rouge. Ceux-ci couvrent les deux lignes de piliers de tecks ronds, les panneaux supérieurs de la galerie et le mur arrière. Ce viharn et ses décors datent du 17ième siècle.
Diverses légendes sont attachées à ce monastère. L’une raconte que la reine Mon Chamathewi l'a fondé en 690 suite à un voyage qu’elle a fait de Haripunchai (Lamphun) à Lampang pour visiter le roi Ananta Yos en amenant avec elle un parapluie miniature en or pour l’offrir au Wat Phra That Lampang Luang quelques kilomètres plus loin.
Mais c’est ici que l'éléphant qui transportait l’offrande tomba à genoux et leva son tronc dans une attitude de respect. La Reine ordonna de s’arrêter pour la nuit pendant laquelle la foudre foudroyât une fourmilière proche. Ce fut suffisant pour elle pour fonder un monastère. Cependant, la seule certitude raisonnable est que le viharn actuel fut construit entre 1732 et 1759 par le souverain local Phraya Sulao Reuchai Songkhram. Bien que la principale entrée soit au coin Sud-Ouest, la porte principale originale est sur le côté Est, directement face au viharn, avec une statue de l'éléphant agenouillée au-dessus, pendant que juste à l’intérieur de la porte une chapelle est dédiée à l'éléphant.
Wat Lai Hin : Retournez au Sud le long de la route 1034 en direction de Ko Kha et 1,4 kilomètre après avoir passé le Wat Phra That Lampang Luang, tournez à droite (Ouest). 6 kilomètres plus loin sur cette route, sur le côté gauche juste après l'école, se trouve le Wat Lai Hin Kaew Chang Yuan (son nom complet) qui a été construit en 1683 par un prince et ses artisans de Tung Keng (actuellement en Birmanie), quelques 350 kilomètres au Nord. L'emplacement a acquis son statut sacré quand un éléphant qui portait une relique censée être de Bouddha, et venant de l’Inde, s’est arrêté ici. Comme dans de nombreux cas dans le Lanna, les caprices des éléphants furent considérés sérieusement ! Pauses multiples, fatigue, manifestation de caractère … sont à l’origine de la construction de bien des temples.
L'entrée est une merveilleuse porte stuquée, décorée naïvement avec des kinnorn, naga, singh et hongse, dont certains en céramique, avec la voûte immédiatement au dessus de la petite porte qui porte une représentation en stuc rustique du Grand Départ de Bouddha, et un petit thewada qui supporte les sabots du cheval. A l'intérieur il y a à peine assez d'espace pour le viharn, le chedi et l’ubosot, bien que tout soit sur une échelle miniature.
Le viharn est ouvert sur les cotés dans la tradition Lanna sauf l'arrière, dont les murs de briques sont plâtrés, et est si petit que vous pouvez facilement toucher le pignon. C’est décoré en stuc sur bois et arrangé en panneaux rectangulaires avec des dessins floraux, des singhs et d'autres animaux, avec des thewadas debout. Les proportions sont très Lanna, avec une toiture à trois niveaux en ce inclus le porche. A l'intérieur, les surfaces en bois disponibles sont décorées de dorures sur laque noir et rouge et les ornements sur les pignons ailés intérieurs paraissent être de style identique aux peintures murales du viharn Nam Tarn du Wat Phra That Lampang Luang. Les piliers de teck originaux du principal viharn ont été remplacés par du béton, mais cela n’enlève pas grand-chose à l’élégance et à l’attrait du bâtiment. Dans le coin Nord-Est, à côté de la façade du viharn, un petit ubosot, ouvert sur les côtés, fait face à l'Ouest. A côté de cet ubosot se trouve une statue d'un ancien abbé du wat qui, d'après la légende, a interdit de procéder aux réparations majeures des bâtiments, en disant qu'il reviendrait pour faire les travaux lorsque cela serait nécessaire !
Wat Phra That Chom Ping : Revenez à la grand route, la 1034, et tournez à droite vers Ko Kha. Après 1,6 kilomètre, la route sur la gauche retourne à Lampang, mais continuez tout droit en suivant la rivière vers le Sud. Après 13 kilomètres vous arriverez au wat.
Bien que le chedi contienne une relique, le wat est de peu d’intérêt architectural, tout comme l’ensemble des bâtiments qui ont été reconstruits récemment. Néanmoins, il contient une curiosité dans l'ubosot situé au fond à droite de l’enceinte.
Il y a longtemps un nœud de bois est tombé d’un volet et le trou est à la bonne dimension pour faire fonctionner la salle intérieure comme une chambre noir. Un gardien soulève un drap blanc sur un cadre devant le trou, et une image inversée du chedi est projetée.
Thai Elephant Conservation Centre : Sur la route de Chiang Mai (Route 11, qui peut-être prise depuis la route 1 sur le chemin de Bangkok à la sortie de Lampang ou en suivant la vieille route 1093 de Chiang Mai à travers le village de Hang Chat), vous trouverez le sanctuaire des éléphants Thaïlandais. Une autre approche est depuis le Wat Phra That Lampang Luang et le Wat Pong Yang Khok, de continuer vers le Nord le long de la route 1034 durant 5 kilomètres jusqu’à la jonction avec la route 11 à Thung Kwian ou vous tournerez à gauche.
Autrefois centre d'entraînement pour les jeunes éléphants, il est géré par le Département des Forêts, et depuis la proscription forestière de 1989 sa fonction primaire est le soin des éléphants sans travail. Dans un effort d'être autonome, il encourage les visites payantes afin de visiter le musée et d’assister à des démonstrations, touristiques, mais pour la bonne cause.
Elephant Hospital : Près de la route de Lampang se trouve l’Hôpital des Eléphants (Rongpayaban Chang) géré par les Amis des Eléphant Asiatiques. Le nombre d’animaux varie mais beaucoup sont victimes d'accidents de la circulation et ont besoin de traitement et de rééducation. Les visiteurs sont bienvenus.
Au Nord-Est de Lampang, la route 1 suit la rivière sur une courte distance avant de traverser les collines qui séparent la vallée de la Wang de celle du Yom.
L'emplacement d'un wiang, une vieille place forte, à 16 kilomètres de la ville, faisait partie des défenses de Lampang tout comme le Lampang Luang. Associé à ce wiang se trouve un vieux temple fort restauré.
Wat Phra That Sadet : Ce wat daterait du début de l’époque Mon.
De Lampang, prenez la route 1 en direction de Ngao et Phayao, et juste après avoir passé la borne kilométrique 617 (depuis Bangkok) tournez à gauche, le temple est 1,5 kilomètre plus loin.
Des deux viharns, le principal, devant le chedi, est moderne et aux côtés ouverts. Il fait face au Sud-Est. A l'intérieur d'un ku, une importante et élégante statue de Bouddha de 4,5 mètres de haut est de style Sukhothai. Cette statue a été découverte cassée en morceaux dans un wat abandonné proche de Chiang Kham, Nord-Est de Phayao, à la fin du siècle dernier. Elle a d’abord été déplacée à Nan et ensuite rassemblée ici en 1934. Le chedi à l’arrière, de style Lanna, a été agrandi à ses actuelles dimensions en 1449. En forme de cloche dressé sur une base carrée il est recouvert de feuilles de cuivre.
A côté de lui se trouve le second viharn, le Phra Put, petit et construit dans le style local avec d’épais murs percés par des fentes verticales et des petites ouvertures cruciformes au lieu de fenêtres.
Wat Chae Son Luang : La grande route qui suit la vallée de la rivière Wang est la route 1035 qui quitte Lampang par la porte Pratu Ma, juste après le Wat Phra Kaeo Don Tao.
Elle traverse d’abord de basses collines avant de rejoindre la vallée près du petit réservoir de Kiu Lom. Peu après, à 58 kilomètres de Lampang, elle passe par le village de Chae Hom. Encore 8 kilomètres supplémentaires au Nord du village, la route 1252 sur la gauche va au parc National de Chae Son. Prenez là et après 6 kilomètres tournez à gauche vers le village de Muang Pan, le Wat Chae Son Luang est à 2 kilomètres sur votre droite.
L’ubosot, de style du début du Lanna mérite votre attention car il reste très peu de bâtiments de ce type dans le Nord. Le toit a un seul gradin, bien qu'il ait des sections supérieures et inférieures, et se projette à l’extérieur sur le portique. Les bai sema qui délimitent la zone sacrée sont compliqués et sont surmontés de chedis en forme de flèches. A remarquer le Rahu naïf sur la porte défendue sur les flancs par les tigres. Le viharn est plus traditionnel, mais le chedi est assez compliqué pour un wat de village, avec ses parties supérieures gainées de cuivre.
D'ici, la route 1157 retourne à Lampang, parallèle à la route 1035. Retournez à l'intersection avec la route 1035, tournez à gauche et continuez au Nord en direction de Wang Nua et la tête de la vallée.
Wat Sop Li : Après 500 mètres la route tourne brusquement à gauche, et à droite une route mène au village de Ban Sop Li. Juste 1 kilomètre plus loin se trouve le Wat Sop Li dont le viharn de style Lanna fut restauré dans les années 1980 par le Lampang Heritage Preservation Group, afin qu'il maintienne, par exemple, un toit couvert de bardeaux. Au lieu des fenêtres il a une rangée de petites ouvertures cruciformes de style local.
LAMPANG : WAT PHRA THAT LAMPANG LUANG | |||
LAMPANG : LES TEMPLES DE LA VILLE | |||
LAMPANG : WAT PHRA THAT JOMPING | |||
  | LONG : WAT SALAENG | ||
WANG NUEA : WAT BAAN KOH et WAT THUNG FUNG |