Inscrites par l'UNESCO depuis 1991, elles s'étendant sur plus de 600.000 hectares en bordure de la frontière avec le Myanmar (Birmanie).
Ces sanctuaires, demeurés en grande partie intacts, contiennent presque toutes les formations forestières de l'Asie du Sud-Est continentale.
Ils abritent en effet un ensemble d'espèces animales très divers, dont 77 % des grands mammifères (notamment éléphants et tigres), 50 % des grands oiseaux et 33 % des vertébrés terrestres que l'on trouve dans cette région.
Créé le 25/8/1972, Huai Kha Khaeng Wildlife Sanctuary est situé essentiellement dans la province d’Uthai Thani et partiellement dans la province de Tak à environ 300 Km au Nord-Est de Bangkok (15°00'-15°50'N, 99°00'-99°28'E).
Il couvre actuellement une superficie de 257.464 hectares suite à l’extension, au Sud et à l’Est, de la zone initialement protégée.
La réserve jouxte Thung Yai Naresuan Wildlife Sanctuary (320.000 hectares) à l’Ouest tout en constituant toutefois des entités gérées séparément.
Les réserves constituent une composante majeure de la protection dans l’Ouest de la Thaïlande comprenant aussi Sri Nakarin National Park (153.200 hectares), Chaloem Rattankosin National Park (5.900 hectares), Erawan National Park (55.000 hectares), Sai Yok National Park (50.000 hectares), Salak Phra Wildlife Sanctuary (85.855 hectares) et Umphang Wildlife Sanctuary (251.600 hectares).
C’est ainsi un total de 1.208.300 hectares qui sont protégés dans cette région du pays et des extensions sont prévues.
Thung Yai-Huai Kha Khaeng Sanctuary n’est PAS OUVERT au public.
Des permis sont toutefois accordés aux chercheurs, naturalistes ... menant à une fréquentation annuelle du site de l’ordre de 1.000 personnes et ce essentiellement durant la saison sèche.
Elles sont inscrites au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1991.
Capitale du premier royaume du Siam aux XIIIième et XIVième siècles, Sukhothaï conserve d'admirables monuments illustrant les débuts de l'architecture thaïe. La grande civilisation qui se développa dans le royaume est tributaire de nombreuses influences et d'anciennes traditions locales, mais l'assimilation rapide de tous ces éléments forgea ce que l'on appelle le «style Sukhothaï».
Inscrite également au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1991, la ville fut fondée vers 1350.
Ayutthaya devint la deuxième capitale siamoise après Sukhothaï. Elle fut détruite par les Birmans au XVIIIième siècle.
Ses vestiges, caractérisés par les prangs, ou tours-reliquaires, et par des monastères aux proportions gigantesques, donnent une idée de sa splendeur passée.
Depuis 1992 est également inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité le site archéologique de Ban Chiang.
Considéré comme le plus important habitat préhistorique découvert à ce jour en Asie du Sud-Est, Ban Chiang a marqué une étape importante dans l'évolution culturelle, sociale et technologique de l'homme.
Le site témoigne de l'existence d'activités agricoles ainsi que de la production et de l'utilisation de métaux.
Inscrit à l'UNESCO durant la session de 2005, cet ensemble s'étend sur plusieurs provinces du pays.
Son point de référence GPS étant N 14.19.48 - E 102.2.60.
Le complexe forestier de Dong Phayayen-Khao Yai s’étend sur 230 km entre le parc national de Ta Phraya à la frontière cambodgienne à l’est, et le parc national Khao Yai à l’ouest. Le site est l’habitat de plus de 800 espèces de faune, parmi lesquelles 112 espèces de mammifères (dont deux espèces de gibbons), 392 espèces d’oiseaux et 200 de reptiles et d’amphibiens. Il est d’importance internationale pour la conservation des espèces de mammifères, d’oiseaux et de reptiles menacées et en danger sur Terre, parmi lesquelles 19 sont vulnérables, 4 en danger, et une en danger critique d’extinction. La zone contient des écosystèmes forestiers tropicaux de première importance, qui peuvent constituer un habitat viable pour la survie à long terme de ces espèces.
Le complexe contient la dernière grande région d’importance mondiale d’écosystèmes de forêt tropicale de la province biogéographique de la forêt de mousson thaïlandaise dans le nord-est de la Thaïlande qui peut offrir une zone viable pour la survie d’espèces importantes au plan mondial telles que le tigre, l’éléphant, le chat-léopard et le banteng. Le chevauchement unique des aires de répartition de deux espèces de gibbons (dont le vulnérable Hylobates pileatus) ajoute à la valeur générale du complexe.
Le complexe ne joue pas seulement un rôle important pour la conservation des espèces résidentes, mais aussi pour les espèces migratrices telles que le pélican à bec tacheté en danger et le marabout argala, en danger critique d’extinction.
Inscrit à l'UNESCO durant la session de 2021.
Point GPS du Parc National : N 12 52.999 E 99 38.052
Le site est situé le long de la partie thaïlandaise de la chaîne Tenasserim, un ensemble de montagnes de granite et de calcaire qui s'étend sur un axe nord-sud jusqu'à la péninsule malaise.
Lieu de croisement de la faune et de la flore, le bien abrite une riche biodiversité et est principalement composé de forêts semi-sempervirentes, sempervirentes et humides sempervirentes, ainsi que de forêts de feuillus mixtes, de montagne et de diptérocarpes feuillus.
Un certain nombre d'espèces de plantes endémiques et menacées à l'échelle mondiale ont été recensées sur le site qui recoupe deux Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et qui est connu pour la richesse de la diversité de ses oiseaux, dont huit sont menacées à l'échelle mondiale.
En outre, le bien abrite le crocodile du Siam, en danger critique, le dhole, menacé à l'échelle mondiale, le banteng, l'éléphant d'Asie, la tortue à tête jaune et la tortue géante, menacée d'extinction ainsi que d'autres espèces vulnérables d'oiseaux et de mammifères.
Ce site remarquable abrite aussi huit espèces de félins : le tigre et le chat viverrin, tous deux en danger, le léopard, quasi menacé, le chat de Temminck, la panthère nébuleuse, espèce vulnérable, le chat marbré, tout comme le chaus et le chat-léopard.